Galerie Paul Prouté

Surnommé « le nabi ésotérique » par son confrère Auguste Cazalis, Paul-Élie Ranson s’intéressa tôt dans son œuvre à l’imagerie du mystère. Il lut en ce sens de nombreux ouvrages d’alchimie, de magie noire et autres livres tels Les Grands Initiés d’Édouard Schuré, le Roland Furieux de L’Arioste ou Le Serpent de la Genèse de Stanislas de Guaita. Si l’artiste aimait puiser certains « codes » verbaux et nombre de motifs dans l’occultisme, il n’en était pas pour autant un adepte, refusant entre autres de participer aux expositions Rose+Croix organisées par la mystique figure du Sâr Joséphin Péladan (1858-1918).