Galerie Paul Prouté

Destiné à reprendre le commerce familial, Henri Harpignies se passionne pourtant pour le dessin dès l’enfance.  Il est finalement envoyé par ses parents dans l’atelier de Jean Achard, proche des peintres barbizoniens, à Paris et auprès duquel il est initié à la peinture de paysage et à la gravure. C’est auprès de ce maître qu’il découvre les peintures flamandes de paysages des XVIe et XVIIe siècles dont le réalisme et l’esthétisme le marquent durablement. Après un voyage en Italie, il rejoint Corot et l’Ecole de Barbizon. S’il réalise des œuvres décoratives pour l’Opéra de Paris, c’est dans les paysages du Bourbonnais, du Nivernais et de l’Auvergne que Harpignies trouve ses principales sources d’inspiration pour ses tableaux. A partir de 1885, il passe régulièrement des hivers dans le Sud de la France, aux alentours de Menton. Harpignies est atteint de problèmes de vue à la fin de sa vie et ne réalise plus que des paysages monochromes à La Trémellerie, sa propriété à Saint-Privé.