Galerie Paul Prouté

1984 marque une période de renouveau artistique dans l’œuvre de Gérard Garouste ; il renonce alors aux natures mortes et scènes de genre et débute un véritable dialogue avec les textes littéraires. Outre La Bible, Don Quichotte de Cervantès, Gargantua de Rabelais ou Faust de Goethe, la somme littéraire qui ne cessera d’alimenter l’imaginaire de l’artiste à partir de 1985 est celle de La Divine Comédie de Dante dans la traduction de Jacqueline Risset, et plus spécialement les cantiques de l’Enfer et du Purgatoire.

Le voyage fantastique du poète et son guide, dont le Chant XIII est ici illustré, permet à l’artiste le développement d’une atmosphère onirique toute personnelle, sous forme de gravures, peintures et dessins. Ces derniers sont souvent réalisés à l’encre de Chine et annotés en miroir dans le même médium. On peut lire ici les sept premiers tercets du Chant XIII de la Divine Comédie.