François-Auguste RAVIER
1814 - 1895
Crémieu (Isère)
Aquarelle et gouache
184 × 226 mm
Signée en bas à gauche et en bas à droite F. A. Ravier, marque estampée au verso R encerclé (Lugt non décrit)
C’est à Crémieu, non loin de Morestel, où il se rendit dès le début des années 1850 et où il s’installa de 1854 à 1867, que Ravier dut exécuter ce dessin. Région connue pour la célèbre colonie d’artistes qui y travaille et séjourne pendant la deuxième moitié du XIXe, le peintre y retrouve notamment Corot (dont l’exemple et les conseils furent déterminants) ou Daubigny qui, comme lui, peignent inlassablement la campagne dauphinoise.
S’il n’a pas été possible d’identifier avec exactitude l’endroit représenté, la reproduction d’une composition très proche dans un ancien recueil de planches porte le nom de la localité (Croquis, dessins, aquarelles de A. Ravier, Lyon, Librairie H. Lardanchet, sans date, 56 planches, ici planche 13 ; le dessin reproduit n’est pas actuellement localisé). Le dessin est typique du travail de l’artiste : s’éloignant progressivement de la sereine luminosité de Corot, Ravier développa une manière picturale dense et colorée, largement redevable à Turner