François MAROT
1666 - 1719
Femme nue allongée, s’appuyant sur sa main droite ; études de main
Sanguine, pierre noire et légers rehauts de craie blanche sur papier bis
268 × 400 mm
Au verso, le numéro 424 annoté à la plume et encre brune
Bibliographie : Clémentine Gustin-Gomez, Charles de La Fosse, 1636-1716, Catalogue raisonné, Dijon, Éditions Faton, 2006, vol. 2, p. 272, D. 220
(reproduit) ; Sophie Join-Lambert, Peintures françaises du XVIIIe siècle, Musée des Beaux-Arts de Tours et Château d’Azay-le-Ferron, 2008, Silvana Editoriale ; François Marandet, « Dans le sillage de La Fosse : François Marot (1666-1719), peintre d’histoire », dans Les cahiers d’Histoire de l’Art, Paris, 2010, éditions Aldecoa, p. 40-47, p. 46, fig. 19
François Marot est né à Paris au sein d’une famille d’artistes dont un oncle architecte et un cousin ornemaniste (Daniel Marot). Élève de Charles de La Fosse (1636-1716), il est reçu à l’Académie royale en 1702 avec pour morceau de réception Allégorie de la Paix de Ryswick (Ce tableau est aujourd’hui conservé au Musée des Beaux-Arts de Tours).
Cette sanguine, attribuée dans un premier temps à Charles de La Fosse, est rendue à Marot par François Marandet dans un article publié en 2010 (François Marandet, « Dans le sillage de La Fosse : François Marot (1666-1719), peintre d’histoire », Les cahiers d’Histoire de l’Art, 2010, éditions Aldecoa, p. 46, fig. 19). Si la technique de la sanguine et la physionomie évoquent le style de de La Fosse, il semble que notre feuille appartienne plutôt à un ensemble de onze autres dessins donnés à Marot. Certains préparent directement des compositions peintes de l’artiste.