Paul GAUGUIN

1848 - 1903

Études d’animaux

Studies of Animals

Études d’animaux

1901-1902
Monotype tracé, appelé aussi dessin transféré à l’huile, imprimé en brun et noir intense, probablement en deux impressions à partir de la même surface, au verso la forme des animaux est tracée au crayon noir
Feuille 318 × 255 mm
Épreuve sur vélin, les angles ont été coupés et refaits, déchirure restaurée dans la partie gauche de la bordure inférieure, petit accident restauré au centre du bord supérieur, amincissures renforcées dans la partie supérieure du sujet

Provenance : Galerie Sagot Le Garrec, Paris

Expositions : musée de l’Orangerie à Paris, 1949, n°77 et musée d’Art de Philadelphie, 1973, n°76

Référence : Field 76, reproduit, Mongan-Kornfeld-Joachim non décrit

1901-1902
Traced monotype, also called oil transfer drawing, printed in deep brown and black, probably  two proofs created from the same surface, animal shapes drawn in black pencil onto the reverse
Sheet 318 × 255 mm
Impression onto laid paper, of which the corners have been cut and restored, repaired tear in the left-hand part of the lower border, small repaired incident at the center of the upper border, reinforced thinnings in the upper part of the subject

Provenance: Galerie Sagot Le Garrec, Paris

Exhibitions: musée de l’Orangerie in Paris, 1949, n° 77 and Philadelphia Museum of Art, 1973, n° 76

Reference: Field 76, reproduced, Mongan-Kornfeld-Joachim non described

À la fin de sa vie, entre 1899 et 1903, pendant son deuxième séjour à Tahiti
et aux Îles Marquises, Paul Gauguin réalisa environ 88 monotypes tracés.
Notre monotype appartient à un petit groupe de sept études d’animaux,
réalisé avec cette technique entre 1901 et 1902.
L’artiste décrit le fondement de sa technique du monotype tracé dans une
lettre écrite à Gustave Fayet en mars 1902 : Tout d’abord vous déposez au rouleau l’encre d’impression sur une feuille de papier ; puis vous la recouvrez d’une
deuxième feuille et dessinez ce qui vous fait plaisir. Plus votre crayon sera dur et
fin (tout comme votre papier), plus la ligne final sera belle. […]. J’oublie de vous
dire que si le dépôt d’encre est trop important sur le papier, vous devez seulement
faire attention à ce que la surface de l’encre soit légèrement plus sèche. (Segalen,
Lettres, p. 202-203).
Gauguin réutilisait souvent les mêmes feuilles encrées pour différents monotypes sans les réencrer ce qui donnait pour les empreintes ultérieures des
lignes fantômes sans teintes de précédents transferts (correspondant aux endroits où l’encre avait déjà été retiré lors de création de travaux plus anciens)
(cf. Mosier, cat. exp. Gauguin Metamorphoses, New York, 2014, p. 67, fig.
10)

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