1791 - 1824
Pierre noire
128 × 157 mm
Annoté au dos à la plume et encre brune Eglise Saint Gervais sur le… ?… Gervais //Voir la peinture vitraux. 1527-1530 par Cousi 138…
Bibliographie : Germain Bazin, Théodore Géricault, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988 n°264 et 265
Black chalk
128 × 157 mm
Annotated at reverse with a pen and brown ink Eglise Saint Gervais sur le… ?… Gervais //Voir la peinture vitraux. 1527-1530 par Cousi 138…
Bibliography: Germain Bazin, Théodore Géricault, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988 n°264 et 265
Le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque Nationale de Paris est pour Géricault l’occasion de consulter, au cours de ses fréquentes visites, les gravures du XVIIIe siècle qui reprennent les compositions célèbres des maîtres anciens. L’artiste possédait lui-même un recueil de gravures dans lequel il a pu trouver une reproduction de La bataille du pont Milvio de Giulio Romano, élève de Raphaël. La fresque originale se trouve au palais du Vatican dans la chambre de Constantin. Il s’agit de l’un des épisodes de la vie de l’empereur, parmi ceux décrits sur les autres fresques, où Constantin remporte la bataille sur le Pont Milvio contre Maxence. Alors encore païen, Constantin a unevision peu avant la bataille d’un chrisme flamboyant, et entend les mots « in hoc signo vinces ». Largement inférieur en nombre, il fait tracer le signe qui lui est apparu sur toutes les bannières de son armée. La victoire sur le pont qui enjambe le Tibre marque la domination de l’Occident par le vainqueur et la christianisation de l’Empire. Le carnet Zoubaloff du Louvre permet d’attester que les dessins catalogués par Bazin d’auteur et de localisation inconnus (G. Bazin, Théodore Géricault, La Bibliothèque des Arts, Paris, 1988 n°264 et 265) sont de la même période, puisque l’on retrouve dans le carnet une étude de tête de soldat, ainsi qu’une étude de groupe armé, d’après la même gravure et de la même technique. Malgré ces similitudes la feuille ne provient pas, selon toute apparence, de ce carnet. Le professeur Lorenz Eitner a confirmé l’attribution à Géricault de cette étude tributaire de la personnalité et du goût de l’artiste qui, plutôt que de se limiter à une copie servile, offre une réinterprétation des modèles des maîtres. Notice complète sur demande